Gérer l’angoisse de prendre l’avion : astuces !
Une personne sur quatre souffre de stress aéronautique. Le quart des passagers d’un avion ressent une légère appréhension au moment de prendre l’avion. Ce phénomène est plus courant que vous l’imaginez. La peur vient en partie de l’ignorance. Les personnes stressées ne savent pas que le transport aérien reste le plus sûr qui soit parmi tous les moyens de locomotion qui existent. Puis, les individus les plus anxieux sont traumatisés par des images de crashes. Quel que soit votre degré d’atteinte, les prochaines lignes sur la gestion du stress aéronautique peuvent vous aider à mieux vous sentir pour votre prochain vol.
Ce qu’il faut faire avant l’embarquement dans l’avion
Le premier vol peut être une véritable source de stress du transport. Il occasionne panique et difficulté à respirer. C’est la raison pour laquelle certaines compagnies proposent des stages pour les personnes qui doivent prendre l’avion pour la toute première fois. Les séances se passent en présence de spécialistes pluridisciplinaires. Outre les psychologues, les pilotes et les membres du personnel navigant commercial peuvent également aider les passagers apeurés à trouver leur sérénité dans les airs. Pour tout le monde, la prise de substance classée parmi les excitants est déconseillée. Le tabac, l’alcool ou le café sont à proscrire, surtout pour ceux qui stressent facilement. Pour l’alimentation, un repas léger devrait amplement suffire. Portez des vêtements qui vous mettent à votre aise. Tenez à portée de main les médicaments habituels.
Les gestes pour contenir les crises de panique à bord
Après l’embarquement, l’anxiété peut décupler. La peur devient plus forte lorsque vous entrez dans l’avion. Le confinement peut occasionner un mouvement de panique. Une meilleure respiration conditionne une bonne gestion de l’angoisse. Afin d’éviter le phénomène d’hyperventilation, il faut s’asseoir, fermer les yeux et surtout savoir comment respirer pour calmer l’angoisse. Le manque d’oxygène vient d’une crispation au niveau du diaphragme. Ce muscle doit être libéré. Redevenu souple, il permet à la base des poumons d’être à nouveau opérationnelle. En cas de claustrophobie ou d’agoraphobie diagnostiquée, il vaut mieux prendre des médicaments auprès du médecin traitant. La prise d’un anxiolytique permet de détendre l’esprit et le corps. Au moment du décollage, il est préférable de parler avec le voisin ou de se concentrer sur une bonne vidéo. Il faut penser à autre chose qu’une masse de 500 tonnes qui cherche à s’envoler.
Ce qu’il faut pour que le vol se passe à merveille
Afin de vivre un voyage aérien sans encombre, il faut apprendre à se détendre convenablement. Le trajet peut prendre plusieurs heures. Heureusement, cette partie de l’aventure reste la plus sûre. Pendant la durée du vol, il faut s’asseoir ou se distraire. Pour ne pas s’irriter à l’arrivée, il vaut mieux dormir lorsqu’il est temps de le faire. Les spécialistes recommandent de se mettre à l’heure du pays de destination pour moins ressentir les effets du décalage horaire. Les turbulences font partie du voyage. L’idéal serait de les ignorer. Il vaut mieux en rire. Les secousses aériennes sont assez fréquentes. Moins sécurisant que le décollage et le vol lui-même, l’atterrissage reste un moment crucial d’un périple en avion. Il serait commode de se concentrer sur une musique et d’éviter à tout prix de regarder dans le hublot.